La rentrée d'Anaïs

Après une rentrée un peu bousculée avec la manifestation devant l’ars a Caen (voir article paru dans Ouest-France ci dessous), Anaïs a bien fait sa rentrée au CEC de Bayeux : www.honorine-leve-toi.org

Handicap : l'association veut être financée 

Calvados  - 03 Septembre 

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  Anaïs, 10 ans, intègre cette année le centre de Bayeux. | 

Des parents d'enfants handicapés étaient hier devant l'Agence régionale de Santé, à Caen. Ils réclament un soutien financier.

Ils étaient trente membres de l'association bayeusienne « Honorine lève-toi », hier matin, devant les bureaux de l'Agence régionale de santé (ARS) de Caen. « Nous voulons des explications », lance Eric Pioger, président de l'association. « Pourquoi un centre d'éducation conductive, analogue au nôtre, est financé en Haute-Normandie, avec le soutien de l'ARS. Et de ce côté de la Seine, ce n'est pas possible ? Nous demandons l'équité », poursuit-il.

9 000 € par famille

Depuis le 1er octobre 2012, l'association « Honorine lève-toi » a ouvert un centre-école d'éducation conductive à Bayeux pour prendre en charge les enfants de 4 à 10 ans lourdement handicapés. Le but : leur apprendre à développer leurs facultés motrices et sensorielles pour devenir autonomes. Actuellement, la structure accueille six enfants polyhandicapés. « On a fait le constat qu'une école « normale » n'était pas adaptée », précise Eric Pioger. « L'association et le centre ne fonctionneraient pas sans les dons et les fonds de ses membres. Mais je ne sais pas combien de temps ça va durer », poursuit-il.

En moyenne, le coût des infrastructures, du matériel et du personnel représente un budget de 9 000 € par famille. Un des parents doit en plus être présent quotidiennement pour accompagner son enfant. « J'ai dû arrêter mon travail d'enseignante pour m'occuper de mon fils »,explique Hélène Marsal, maman du petit Oscar.

En fin de matinée, cinq familles ont été reçues par une représentante de la direction. « Ils nous ont dit qu'ils étaient bloqués par des contraintes administratives et des problèmes de budget », raconte Eric Pioger. Un rendez-vous a été fixé dans un mois avec la directrice de l'ARS de Caen.